Cette nouvelle saison 2019-2020 s’annonce haut en couleur !
Nous avons le plaisir d’accueillir Le Théâtre de la Ville qui programme 6 grands spectacles dans la grande salle du 13ème Art.
Théâtre, danse, musique – 6 rendez-vous à découvrir en famille dès septembre.
Akram Khan – Outwitting the devil
11 –> 20 sept. 2019

Akram Khan est probablement le chorégraphe actuel chez qui se croisent le plus d’influences culturelles. La preuve foudroyante par cette nouvelle création, Outwitting the Devil, qui a été l’événement du Festival d’Avignon
Dirigés par Akram Khan, six danseurs aux cultures multiples pour un rituel bouleversant, entre souvenir et avenir.
Akram Khan est probablement le chorégraphe actuel chez qui se croisent le plus d’influences culturelles. La preuve foudroyante par cette nouvelle création, Outwitting the Devil. Comment faire pour Être plus malin que le diable ? Tout part d’un fragment, récemment découvert, de l’épopée babylonienne de Gilgamesh, l’un des récits fondateurs de l’humanité. Dans cet épisode, qui rappelle à Akram Khan le saccage de nos écosystèmes, Gilgamesh et Enkidu découvrent – et détruisent illico – une vaste forêt de cèdres, dont la beauté et la richesse les avaient pourtant bouleversés. Dans un paysage post-apocalyptique se négocie une avancée vers la sagesse, dans l’esprit cosmopolite de cet artiste si universel. Akram Khan réunit ici six danseurs de cultures, formations et âges variés, pour invoquer la mémoire collective des mythes et la perte de l’enchantement du monde.
Thomas Hahn
Jungle Book – Robert Wilson / Cocorosie.
06 oct -> 08 nov. 2019

À l’invitation d’Emmanuel Demarcy-Mota, Robert Wilson s’adresse à tous les âges de la vie en illuminant la saga imaginée par Rudyard Kipling.
Une féerie musicale, un Théâtre total inimitable.
Un rêve commun anime la création de Jungle Book par Robert Wilson, celui d’un spectacle pour tous les âges, qui serait une fable sur l’humanité et une ode à la différence. Un spectacle qui déploierait tout le génie de cet artiste unique comme un manifeste de ce que le Théâtre de la Ville défend en matière de création pour tous les publics. Depuis toujours, rien de ce que crée Robert Wilson ne semble tout à fait étranger à l’enfance, mais c’est sans doute une des premières fois qu’il s’y adresse aussi directement. Le roman de Kipling a connu de multiples adaptations et son univers a enchanté des générations d’enfants et d’adultes, mais tout renaît ici, grâce à la vision unique de Robert Wilson, son art des images inouïes et abstraites, son accord avec le duo CocoRosie dont la partition illumine ce théâtre musical et total.
La Consagración de la Primavera – Israel Galván / Sylvie Courvoisier / Cory Smith
07 -> 15 janv. 2020

Quand Stravinski inspire un génie du flamenco et une compositrice contemporaine visionnaire.
La rencontre était sans doute inévitable. Le Sacre du Printemps de Stravinski et la danse flamenca ne prennent-ils pas chacun racine dans un sol criblé de coups de talons ? Nijinski avait imaginé un rite païen qui martèle la terre pour réveiller la nature après l’hiver. Et le flamenco est en soi un art de la chaleur, du rythme, de l’espérance et d’une certaine terreur. La célèbre partition est ici jouée sur deux pianos de concert par Cory Smythe et Sylvie Courvoisier, également compositrice et de fait l’architecte artistique de cette Consagración. C’est elle qui compose, pour la seconde partie, Spectre d’un Sacre, distillant la dimension onirique ou cauchemardesque de l’œuvre. Ainsi se renforce encore la longue complicité artistique entre ces deux libres-penseurs de l’art, révélée en 2010 grâce à leur duende partagé dans l’inoubliable La Curva, présenté au Théâtre de la Ville en janvier 2012.
Thomas Hahn
Rhinocéros – Eugène Ionesco / Emmanuel Demarcy-Mota
29 janv -> 08 févr. 2020

Un grand récit de fiction sur la disparition de notre monde, une création intemporelle du répertoire de la troupe du Théâtre de la Ville.
Une ville dont tous les habitants se métamorphosent en rhinocéros. Un seul homme se pose comme résistant à cette étrange épidémie : Bérenger, l’anti-héros déchiré entre son envie d’« être au monde » et sa difficulté à s’inscrire dans une société où l’apparence est reine, la performance obligatoire et le conformisme de rigueur. La loi du plus fort, du plus endurant et du plus ambitieux. La jungle n’est pas loin. Si de nos jours la norme s’érige en loi, s’il est vrai que le formatage est de rigueur et que l’image de soi tourne à l’obsession dévorante, alors à coup sûr, cette fable doit résonner fortement. Et avec humour. Tant il est vrai que cette épidémie généralisée de Rhinocérite est aussi une fantaisie, une extravagance poétique. S’il porte un regard virulent sur le monde et sur l’individu, Ionesco ne fait pas un théâtre désespéré mais résolument du côté de l’objection créative, de la fantaisie inventive et de la liberté.
Le Roi Singe perturbe le palais céleste – Compagnie Nationale de Chine d’opéra de Pékin
23 -> 26 avr. 2020

Le singe le plus mythique de l’empire du milieu. Un régal de voir voltiger cette troupe de plus de 30 comédiens, musiciens et acrobates.
Dans la grande tradition de l’opéra chinois, la Compagnie nationale de Chine d’Opéra de Pékin, fondée en 1955, conte la légende du Roi des Singes, fable populaire qui illustre la détermination farouche du peuple ancestral chinois dans la lutte pour la démocratie. Dans cet épisode, Sun Wukong, Le Roi Singe se rebelle contre l’Empereur de Jade du monde céleste. Régnant sur le paisible Mont des Fleurs et des Fruits, le Roi Singe désire, un jour,se constituer une armée digne de lui. Il se rend auprès du Roi-Dragon pour lui dérober le bâton magique cerclé d’or. Le Roi-Dragon dépose une plainte auprès de l’Empereur de Jade qui, pour essayer d’amadouer Sun Wukong, lui propose un poste d’Ecuyer céleste dans ses écuries. Intrigues, complicités, duperies, vengeances… se succèdent. Héros de La Pérégrination vers l’Ouest, chef-d’oeuvre de la littérature fantastique de l’époque Ming, le personnage de Sun Wukong, le Roi Singe, est l’un des plus célèbres de la culture chinoise. Musique, danse, théâtre, acrobaties, arts martiaux… un régal
Le Sacre du printemps / common ground[s] – Germaine Acogny / Malou Airaudo / Pina Bausch
01 -> 21 juin 2020

Evénement historique, une troupe internationale de danseurs africains reprend le Sacre de Pina Bausch.
La Fondation Pina Bausch et l’École des Sables dirigée par Germaine Acogny se sont associées pour donner naissance à un formidable projet : la transmission du Sacre du printemps (Frühlingsopfer) de Pina Bausch à un groupe de 32 danseurs du continent africain. Créé en 1975 à l’Opéra de Wuppertal, ce chef-d’œuvre intemporel et sans frontière met en scène, comme l’a imaginé Stravinski, le sacrifice de l’Élue, au cours d’un rituel implacable, qui marque le passage de l’hiver au printemps. Par ailleurs, Germaine Acogny, considérée comme la doyenne de la danse d’auteur en Afrique, s’allie à Malou Airaudo, danseuse du Tanztheater Wuppertal de la première heure – et qui dansa elle-même le rôle de l’Élue – pour créer un duo qui reflétera leurs expériences, leurs histoires, et leurs échanges.
Thomas Hahn
Information et réservation directement sur le site du Théâtre de la Ville.