Quelques heures avant le début de la première de Murmures des murs au 13ème Art, nous avons rencontré Aurélia Thierrée pour en savoir plus sur l’ADN du spectacle.

De quelle manière se construit chacun de vos spectacles ?

« (Rires) En vérité … On est peut-être bien partie sur une trilogie avec Victoria. Après Oratorio, Murmures des Murs … nous sommes sur la création d’un troisième spectacle.

L’origine de nos spectacles vient d’un travail très instinctif : nous n’avons aucun script. Victoria imagine le décor, la scène … Elle s’inspire de photos, de musiques qui lui inspirent l’univers scénographique du spectacle. Ensuite, j’évolue librement dans cet univers, je me l’approprie au fur et à mesure. »

Murmures des Murs, d’où vient ce titre ?

 » C’est Jean Baptiste, mon père qui trouve les titres de nos spectacles.

L’idée de la mémoire des murs est au cœur de ce spectacle ; c’est à dire, est-ce que les lieux dans lesquels nous vivons ont une mémoire ?

Et la poésie de ce titre est liée aux rêves, à l’imaginaire, puisque finalement, on s’adapte à l’incohérence de ceux-ci. »

Le rêve est au cœur de votre spectacle ?

 » Oui ! Mais notre objectif n’est pas de figer l’interprétation. C’est à dire que chaque spectateur aura nécessairement un ressenti différent, de par son histoire, son imaginaire.

Et puis, côté artistes, chaque spectacle est différent selon notre énergie. »

D’où vous vient cette inspiration ?

 » En vérité, je ne sais pas. Ce qui est certain, c’est que ce que je cherche, c’est à rendre vivant. Je puise au travers de mes diverses expériences artistiques et inspirations afin de rendre ce spectacle accessible et vivant.  »

Merci Aurélia.